Alcaraz met son sacre à Roland-Garros tout en haut : “Je voulais le gagner depuis que j’ai 6 ans”
Carlos Alcaraz a remporté le tournoi de Roland-Garros. À 21 ans, il devient le 7e Espagnol sacré à Paris et semble bien parti pour reprendre le flambeau de Rafael Nadal (14 titres). Sans toujours jouer son meilleur tennis et en étant parfois grandement dominé, c’est au terme d’un match très physique qu’il a pris le dessus sur un Zverev au niveau intermittent (6-3, 2-6, 5-7, 6-1, 6-2).
Interrogé en conférence de presse, le joueur espagnol n’a pas caché son immense bonheur, il a réalisé son rêve ce dimanche : “Gagner l'US Open et devenir n°1, c'était vraiment spécial. C'était un rêve qui se réalisait. Mais battre Novak Djokovic en cinq sets à Wimbledon, c'était aussi quelque chose. Mais je dirais quand même que Roland-Garros est un peu au-dessus. Parce que j'ai vraiment beaucoup travaillé pour être prêt à temps dans des conditions difficiles. Oui, je dirais Roland-Garros. Surtout, ajouter mon nom à la liste de tous les joueurs Espagnols qui se sont imposés ici est un honneur. Roland-Garros, je voulais le gagner depuis que j'ai six ans." (propos relayés par L’Equipe).
Désormais sacré en Grand Chelem sur trois surfaces différentes (dur, gazon, terre battue), l'Espagnol est revenu sur cette étonnante capacité à bien jouer partout à seulement 21 ans : J'ai grandi sur terre battue, donc y jouer est naturel pour moi. Mais la plupart des tournois se jouent sur dur, donc je m'y suis beaucoup entraîné et j'y ai développé un jeu agressif. De toute façon, c'est mon but, être le plus agressif possible.
Mon jeu, c'est de frapper fort, d'aller au filet, de faire des amorties. Quand j'y arrive, je me sens bien. C'est ce que je veux et mon équipe m'encourage dans cette voie.”
Tout sourire, Alcaraz est également revenu sur sa petite tradition, se faire un tatouage en l’honneur de ses sacres en Grand Chelem. Tout sourire, il a expliqué : “Oui, je vais continuer (après celui sur la cheville droite pour Wimbledon et celui derrière le coude pour l’US Open) Je ne sais pas encore quand, mais ce sera sur la cheville gauche. Quelque chose avec la Tour Eiffel (rires).”